Le jardin Zen ou le syndrome post-traumatique d'une famille après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le père persuadé que la région entière est contaminée, fuit courageusement en laissant femme et enfant. Pour la première fois Yokiro, la mère se retrouve seule .

Transformer son jardin fleuri en un espace Zen parfaitement épuré ou rien ne vit et ne se e, n'est-ce pas une bonne manière de mettre de l'ordre dans son quotidien et dans sa tête, et, car il faut bien garder une raison de vivre, pourquoi ne pas fréquenter cette nouvelle église qui idolâtre l'eau, bon c'est vrai, d'une manière un peu suspecte.

Le jardin Zen ou  également le syndrome post-traumatique d'une famille après la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Le père persuadé que la région entière est contaminée, fuit courageusement en laissant femme et enfant. Pour la première fois Yokiro, la mère se retrouve seule .

Transformer son jardin fleuri en un espace Zen parfaitement épuré ou rien ne vit et ne se e, n'est-ce pas une bonne manière de mettre de l'ordre dans son quotidien et dans sa tête, et, car il faut bien garder une raison de vivre, pourquoi ne pas fréquenter cette nouvelle église qui idolâtre l'eau, bon c'est vrai, d'une manière un peu suspecte.

Plusieurs années plus tard, c'est dans cette vie bien réglée que revient Osamu, le mari et père atteint ironiquement d'un cancer, lui qui avait fui. Un élément perturbateur dont Yokiro se serait bien ée.

Scènes de vie japonaise post Fukushima, critique d'une société patriarcale rigide où les sectes de toutes sortent fleurissent, aliénant des personnes en quête de sens et de liberté. Se libérer d'une emprise pour se fourvoyer dans une autre serait-il le destin de la femme japonaise ?

Mise en scène froide et images composées de manière très graphique en parfait accord avec le Zen d'un jardin épuré à la puissance symbolique indéniable, mais heureusement chamboulé et piétiné par un scénario cynique, loufoque et très drôle. Imaginez Jacques Tati en pays Nippon.

Le jardin Zen sortira en salles le 29  janvier 2024;

Un film de Naoko Ogigami

Ce film a été projeté  à Lyon au Comoedia le Jeudi 12 décembre à 20h45  dans les rencontres des Saisons Hanabi