7 jours à la havane : Cuba de haut en bas..
Est ce du à l'effet Buena Vista Social Club, film qui m'avait bien chahuté lors de sa sortie en salles il y a plus de 10 ans? Ou bien encore à cause des récits de voyage d'e mon voisin lorsque j'habitais encore en région parisienne, qui y allait souvent pour des affaires et qui me racontait toujours quantités d'anecdotes ionnantes sur ce pays?
A cette question, je ne peux vraiment y répondre, mais ce qui est certain c'est que Cuba fait partie des pays que je reverais de visiter une fois dans ma vie, peut être encore plus que les autres pays d'Amérique du Sud.
Et, à défaut d'avoir de quoi me payer le voyage actuellement, j'ai fait le voyage le moins couteux qui soit, celui que j'emprunte le plus souvent pour combler les envies de voyage, le voyage cinématographique.
En effet, grâce à Cinétrafic, j'ai pu voir quelques jours avant sa sorties en DVD ( le 6 février, disponible aussi en Blu Ray et “distribué par Télévisions Distribution), 7 JOURS À LA HAVANE, un film présenté l'année dernière dans une sélection parrallèle du Festival de Cannes et qui nous propose un instantané de la capitale de Cuba, la Havane tel qu'elle est d’aujourd’hui : à travers un film composé de 7 chapitres réalisés par 7 réalisateurs différents que sont Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabío et Laurent Cantet.
Le projet pourrait faire penser un objet de commande d'un producteur vénal, dont l'objectif était de surfer sur le -relatif- succès des Paris je t'aime ( que j'avais bien aimé, malgré les mauvaises critiques de toute part) ou New York I love you ( que je n''avais pas vu), mais le film répond quand même à un peu plus de reflexion et ( j'ose l'espérer en tout cas) de sincérité que cela.
En effet, La Havane est connue pour être une ville intrinséquement éclectique et quoi de mieux que de trouver 7 réalisateurs de sensibilité et de nationalités différentes pour rendre compte de la vitalité qui rendent cette ville si singulière.
Du coup, si certains réalisateurs ont eu le désir de croiser la réalité cubaine en prise avec son quotidien, avec le regard d’étrangers loin de leurs quotidien, d’autres ont choisi l’immersion totale et se sont inspirés de la vie de la population locale.
Chaque chapitre raconte une journée de la semaine, à travers le quotidien d’un personnage différent.
Petit résumé des 7 courts métrages différents :
El Yuma de Benicio Del Toro : Teddy Atkins, jeune touriste américain, découvre La Havane pour la première fois. Angelito est un chauffeur de taxi entre deux âges. Engagé par Teddy pour le conduire à travers la ville, Angelito le guidera dans une visite tout sauf traditionnelle.
Jam Sessionde Pablo Trapero : Emir Kusturica se rend à Cuba pour recevoir un prix qui récompense sa carrière de cinéaste. Plus porté vers le monde de la nuit que celui de la célébrité, il se lie d’amitié avec son chauffeur, qui se révèle être un excellent trompettiste.
La Tentación de Cécilia de Julio Medem : Leonardo souhaite engager Cecilia comme chanteuse et lui propose de partir avec lui en Espagne. Elle vit à La Havane avec son compagnon José, qui traverse une crise dans sa vie professionnelle. Cécilia va devoir faire un choix crucial : vivre sa ion et son amour naissant pour Leonardo, ou rester à La Havane et épauler José.
Diary of a beginner de Elia Suleiman : Elia Suleiman arrive à La Havane et flâne dans les rues de la ville en attendant un rendez-vous organisé par l’ambassade de Palestine. Toute communication étant rendue impossible par son ignorance de l’espagnol, sa supposée solidarité politique avec le peuple cubain se heurte bientôt à son ignorance des codes culturels. Peu à peu, alors qu’il pénètre le cœur de la ville et s’imprègne de ses sons et de ses images, ce qu’il pensait n’être qu’une façon de tuer le temps, devient un test pour redéfinir son identité.
Ritualde Gaspar Noé: Ayant découvert que leur fille adolescente entretient une relation homosexuelle, ses parents décident de la faire exorciser lors d’une cérémonie rituelle.
Dulce Amargo de Juan Carlos Tabío : Mirta Gutierrez est psychologue. Elle participe un après-midi par semaine à un show télévisé dans lequel elle prodigue des conseils en développement personnel. Mirta consacre également une partie de son temps à préparer des gâteaux, une source de revenu lui permettant d’entretenir son foyer et sa famille. Ce jour-là, elle reçoit une importante commande d’un client spécial...
La Fuente de Laurent Cantet : Martha vit dans un appartement délabré au premier étage d’une vieille bâtisse. Au centre de son salon trône Oshun, une statue bariolée de la Vierge Marie. Suite à un rêve dans lequel Oshun lui est apparue, Martha décide d’organiser une cérémonie en son honneur et demande à tous les habitants de son immeuble de participer à la construction d’une fontaine exigée par la divinité.

7 JOURS À LA HAVANE : BANDE-ANNONCE VOST HD