Tous les fans de blockbuster et de gros cinéma qui tachent auront déjà cochés la date du 10 juin depuis longtemps, puisque c'est le jour où sort le fameux Jurassic World  vingt ans après le Jurassik Park de Spielberg que personnellement j'avais accueilli déjà avec une belle indifférence, mais que d'autres que moi avaient évidemment classés dans leur panthéon personnel.

Heureusement, le 10 juin, il n'y a pas que des grosses bébétes qui sortent sur les écrans et justement  il y a une belle contre distribution avec trois films différents et vraiment interessants sur le papier :

1. Un francais

Le pitch :

Marco est un skinhead, un vrai. Avec ses copains, Braguette, Grand-Guy, Marvin, il cogne les Arabes et colle les affiches de l'extrême droite. Jusqu'au moment où il sent que, malgré lui, toute cette haine l'abandonne. Mais comment se débarrasser de la violence, de la colère, de la bêtise qu'on a en soi ? C'est le parcours d'un salaud qui va tenter de devenir quelqu'un de bien.

Pourquoi je veux y aller :

- parce ce que film  qui retrace le parcours, sur plusieurs décennies, d’un skinhead qui se détache progressivement de sa haine et s’éloigne de l’ultranationalisme a fait polémique, le réalisateur du film, Diastème ayant publié sur son blog mardi 26 mai un message pour exprimer son indignation et sa déception,  suite à l'éventualité de l'annulation des avant premières du film prévues le 2 juin prochain, du à une certaine frilosité ambiante des exploitants;

- parce que ce film, plongée dans le monde des skinheads néo-nazis est certainement l'équivalent français de films sur le même sujet de grands films étrangers comme Dany Balint (un des premiers rôles de Ryan Golsing, "American History X" ou "This is england", bref trois excellents films sur lesquels ce Un français semble référer, avec visiblement autant de talent et de réussite.

2.Le monde de nathan

Le pitch :

Nathan est un adolescent souffrant de troubles autistiques et prodige en mathématiques. Brillant mais asocial, il fuit toute manifestation d’affection, même venant de sa mère. Il tisse pourtant une amitié étonnante avec son professeur anticonformiste M. Humphreys, qui le pousse à intégrer l’équipe britannique et participer aux prochaines Olympiades Internationales de Mathématiques. De la banlieue anglaise à Cambridge en ant par Taipei, la vie de Nathan pourrait bien prendre un tour nouveau.

 Pourquoi je veux y aller :

- car c'est est le premier long métrage de Morgan Matthews connu pour ses différents documentaires, et qu'il est le double de fiction  de Beautiful Young Minds, documentaire récompensé, dans lequel apparaît Daniel, jeune garçon ayant un trouble cognitif neurodéveloppemental qui facilite la logique mathématique.

- parce que ce film est un cocktail d’émotions mis en relief par la vie de chaque individu et glorifié par un casting aux petits oignons dans lequel on retrouve notamment Eddie Marsan, revenu de son une belle vie.

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 3. Comme un avion

Le pitch :

Michel, la cinquantaine, est infographiste. ionné par l'aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Et pourtant, lui‐même n’a jamais piloté d’avion...
Un jour, Michel tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait le fuselage d’un avion. C'est le coup de foudre. En cachette de sa femme, il achète un kayak à monter soi‐même et tout le matériel qui va avec.

Pourquoi je veux y aller :

 - parce que même si je ne suis pas toujours fan de son cinéma, l'univers fantaisiste et optimiste  de Bruno Poladylès fait du bien dans cette morosité ambiante;

- pour la galerie de personnages toujours tordants que le cinéaste sait nous trousser, campés ici par une distribution vraiment alléchante, de Sandrine Kiberlain en ant par Agnès Jaoui et la magnifique Vimala Pons.