La dernière vie de Romy Schneider ; Bernard Pascuito
On continue notre journée spécial Romy Schneider après le DVD et avant de présenter le film très prochainement en salles, on vous parle d'un essai paru aux éditions du Rocher qui revient sur les dernières semaines de la vie et la carrière de cette immense comédienne.
"Quand commence t on a mourir ? À partir du moment où l’on a plus peur de la mort. Le 5 juillet 1981 en cette fin d’après-midi, Romy Schneider a cessé de craindre la mort. Et tout doucement elle est entrée dans une longue et imperceptible agonie."
Le 5 mai 1981, David, le fils de Romy, meurt accidentellement à Saint-Germain-en-Laye, chez les parents de son père. Commence alors pour l'actrice une année de souf, qui se terminera par sa mort tragique le 29 mai 1982. Évoquer cette année faite de tournages et d'errances est l'occasion, pour Bernard Pascuito, de retracer toute la vie de Romy Schneider : sa vocation d'actrice, son rôle dans Sissi qui la marquera à jamais, ses relations avec Alain Delon ou Claude Sautet. Grâce à des témoignages inédits de ses anciens médecins ainsi qu'à des révélations exclusives, Bernard Pascuito dresse une biographie de référence de Romy Schneider.
Ce livre, selon l'aveu de l'auteur, doit beaucoup au réalisateur Jacques Rouffio mort en 2016) avec qui Romy aura tourné son dernier film La ante du Sans souci, un film qu'elle a tourné quelques mois après la mort de son fils David. Dans ce film elle n’a pas choisi
L'auteur nous plonge ainsi dans le parcours familial et cinématographique de Romy avec le récit de son dernier tournage « La ante du Sans-Souci ». Elle se bat pour ce film, « c’est comme une bouée de sauvetage à laquelle elle a choisi de s’accrocher pour ne pas sombrer définitivement …mais si elle ne pense pas continuer a vivre, seulement d’en donner l’illusion ». »
Le récit de ses derniers dix mois de juillet 81 à mai 82 se fait de l’intérieur, on le voit à ces quelques lignes, l''auteur de cette biographie n'élude pas les phrases un peu toutes faites ni le sensationnalisme ( un peu trop parfois) mais décrit néanmoins avec sensibilité et quelques anecdotes inédites et interessantes cette personnalité insoumise qui fut broyée par cette perversion de l'univers du cinéma qu'elle fuyait depuis toujours.