«  Lorsque je suis venu m’établir à Greenstone, orphelin désormais adulte – et après avoir abandonné mes études de théologie –  la ville appartenait déjà au é : les mines avaient fermé, l’usine Plank était condamnée. Les enfants qui criaient dans Maine Street n’entendaient plus que leur propre écho. Les entrepôts sur pilotis où l’on stockait le minerai avaient une allure énigmatique, comme s’ils avaient été construits par des extraterrestre – ou, pourquoi pas, par des Egyptiens. »

«  En 1987,  on pouvait acheter une maison à cent mètres du lac pour 9000 dollars et une salle de cinéma pour 30 000, avec sa marquise art déco et son improbable décoration. Je venais de tourner le dos à Dieu mais je disposais de l’argent nécessaire. Je fis l’acquisition des deux. »

Douce rencontre de plusieurs solitudes dans une petite bourgade du Minnesota.

Après un grave accident de voiture, Virgil Wander est devenu en parti amnésique, son retour à la vie normale, la reprise de son travail et les habitants de la ville  lui servent de rééducation.

Greenstone  est tout, mais certainement pas une petite cité sans histoire, pourquoi alors ne pas utiliser toutes les mésaventures historiques de la ville, pour attirer les touristes?

Au début, lancé comme une boutade en plein conseil municipal, la mairie prend très au sérieux l’idée d’organiser «  Les journée Manque de Bol ».

Greenstone, ville maudite où les habitants se tiennent chaud, les mines qui ont fait la prospérité de la ville ont fermées, les bateaux qui accostaient jadis ent désormais au large, le château d’eau c’est effondré en inondant les propriétés voisines et Bob Dylan lui-même a crevé deux fois en traversant la ville, il le mentionne même dans une chanson.

Et surtout il y a des années, le champion de base-ball de l’équipe locale a disparu un beau jour, laissant une épouse et un garçonnet de six ans dans l’incertitude.

  é un peu inaperçu à sa sortie en avant l'été, A la recherche de Virgil Wander  est  pourtant un bon gros roman américain, avec pleins de personnages attachants qui tissent des liens bourré d’humanité.

De l’aventure dans le quotidien banal d’une petite ville pas si banale que cela.

Un bon gros roman américain qui fait chaud au cœur.

A la recherche de Virgil Wander   Leif Enger; éditions Flammarion, parution 7 avril 2021