BD - La Trilogie berlinoise Pierre Boisserie et François Warzala se lancent dans un défi de taille
« Je crains que le gouvernement n’estime qu’une femme ne peut faire qu’un travail : celui qui dure neuf mois. "
Berlin, 1936. Bernie Gunther a quitté la police pour s'installer à son compte comme détective privé.
Spécialisé dans la recherche de personnes disparues, il s'en sort plutôt bien, les juifs ayant tendance à beaucoup disparaître dans l'Allemagne nazie et Bernie ne refuse jamais un client payant, juif ou autre.
Pourtant, la fortune pourrait bien venir d'un allemand de souche en la personne de Hermann Six, richissime homme d'affaires prêt à payer le prix fort pour retrouver les assassins de sa fille et de son gendre, morts lors d'un cambriolage qui a mal tourné.
A charge pour le détective de retrouver les voleurs.
Louvoyant entre voyous, SS et Gestapo, Bernie se lance à la recherche des tueurs.
L’Été de cristal, premier volet de La Trilogie berlinoise, dresse un tableau réaliste et terrifiant du quotidien des Allemands sous le IIIe Reich au quotidien de l'ère nazie.
Pierre Boisserie et François Warzala se lancent dans un défi de taille : pet jusqu'à présent toujours inédit : adapter en BD le chef-d’œuvre de Philip Kerr dans une trilogie dont le premier volet vient de sortir, édité aux Arènes BD .
Philip Kerr avait créée en 14 volumes un héros hyper attachant digne des grands classiques du polar. Des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, à l'après-guerre en Autriche en ant par l'annexion des Sudètes en 1938, le lecteur était embarqué dans trois enquêtes ionnantes.
L' adaptation de Pierre Boisserie et François Warzala dans ce tome 1 « L’été de cristal » s’avère très payante avec une intrigue précise charriant son lot de rebondissements et de faux-semblants, le tout porté par des dessins, très ligne claire de François Warzala qui rentre parfaitement dans le cadre de cette adaptation littéraire de haute tenue!
Si vous n'avezjamais lu les romans que Kerr a consacré à son héros, cette BD en est la parfaite porte d'entrée.
La trilogie berlinoise, de Pierre Boisserie et François Warzala, éd. Les Arènes, 129 p., 20 €