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17 mars 2023

Hallucinations Collectives Le Festival de l’Autre Cinéma, 16ème !

 

Affiche2023

 

Le Festival de l’Autre Cinéma, 16ème !
  
 
Depuis plus de quinze ans, Hallucinations Collectives présente des oeuvres laissées en marge de l'histoire « officielle » du cinéma. Des films aux qualités réelles, oubliés ou méprisés car inclassables, difficiles à appréhender, sortant des sentiers battus.

Du 4 au 10 avril, rendez-vous au cinéma Comœdia à Lyon pour découvrir ou re-découvrir une sélection de pépites des plus singulières.

 
 
 
 
 
Pour plus de détails quant aux oeuvres projetées, aux événements ou aux invité.es, ainsi que pour les informations pratiques, allez faire un tour sur le site web du festival.



 
 
 
 
 
Shinji Higuchi, Japon, 2022, 112 min, D, vostf, int -12 ans
Des kaijū attaquent le Japon, mais heureusement, la vigie Ultraman veille au grain. Higuchi à la réalisation et Hideaki Anno au scénario propulsent les partis pris de leur Shin Godzilla dans des confins psychédéliques.
 
+ Le Temple
Alain Fournier, Canada, 2022, 17 min
 
 
Jalmari Helander, Finlande, 2022, 91 min, D, vostf, int -16 ans, première française
1945. Un vieil homme découvre de l'or dans les profondeurs sauvages de la Laponie. Lorsqu'il tente de rapporter son butin en ville, un escadron de soldats nazis dirigé par un officier SS brutal se met en travers de son chemin… Pas la peine de vous faire un dessin, ça va mal tourner. Plus brutal et violent que les quatre John Wick réunis.
 
 
 
 
 
En pleine rue, une locution chérie de la presse à sensation, et selon cette dernière, le lieu où on est abattu·e, agressé·e, enlevé·e, violé·e… Peut-être. Mais en pleine rue, on y rit, on y rêve et on y pleure, on y vit, on s’y débrouille, et on y meurt. En pleine rue n’est pas un moindre lieu. C’est l’endroit qui expose et révèle les conditions sociales et les émotions habituellement dissimulées derrière les portes palières. En particulier celles de populations jeunes, auxquelles notre théma donnera la priorité.
 

STYLE WARS
Tony Silver, États-Unis, 1983, 69 min, D, vostf
En se trouvant au bon endroit (New York) au bon moment (le tournant 70s / 80s) et en ayant le mérite d’identifier les prémices d’une révolution culturelle, Tony Silver et Henry Chalfant (producteur) livrent un documentaire incontournable sur le hip-hop. Sur les pas des premiers b-boys, b-girls et graffiti artists, Style Wars saisit toute l’authenticité, l’ingénuité et l’énergie de cette culture alors émergente.

SMITHEREENS
Susan Seidelman, États-Unis, 1982, 93 min, D, vostf
Tout juste arrivé de son Montana à New York, Paul tombe sous le charme de Wren, prototype de la punkette désirant devenir une figure du mouvement. Mais fréquenter un gentil garçon de la campagne ne colle pas exactement aux plans de “carrière” de l’aspirante rock star. Une histoire d’amour et d’ambition dont l'ancrage réaliste n’est pas la moindre des qualités.
 
Martin Bell, États-Unis, 1984, 91 min, D, vostf, int -16 ans
Dans la poursuite du reportage photo de Mary Ellen Mark, Streets of the Lost, Martin Bell, son époux, part filmer la vie chaotique des enfants livrés à eux-mêmes dans les rues de Seattle. Méconnu, inédit en , Streetwise est pourtant un chef-d’œuvre du film documentaire, tant sur le plan formel que dans la restitution sensible, franche et poignante de l’existence de ces laissés-pour-compte.

PIXOTE, LA LOI DU PLUS FAIBLE / PIXOTE, A LEI DO MAIS FRACO
Héctor Babenco, Brésil, 1980, 129 min, D, vostf, int -16 ans
Arrêté par la police avec sa bande dans les rues de São Paulo, Pixote, un jeune garçon d’une dizaine d’années, est incarcéré dans un centre pénitentiaire pour délinquants juvéniles. Il y apprend la loi du milieu et lorsqu’il réussit à s’évader, c’est en gangster aguerri qu’il ret les bas fonds de la cité.
 
 
 
 
 
Folie meurtrière, vampires assoiffés, satanistes et rituels sexuels se tapissent dans les recoins de l’Angleterre rurale dépeinte dans les films de l’exilé espagnol José Ramón Larraz. Nous vous invitons à découvrir un univers poétique et macabre, à la fois réaliste et insensé, en trois déviations filmiques inattendues.
 
José Ramón Larraz, Espagne, 1982, 84 min, D, vostf, int -16 ans
Suite au décès de son frère, Carol et son mari se rendent chez la veuve de celui-ci, pour se retrouver au milieu d’individus pas très catholiques vouant un culte au diable. Fesses à gogo, messes noires, zoophilie, nécrophilie, mutilations : l’ambiance est pour le moins sordide. Une œuvre transgressive à bien des égards.
 
José Ramón Larraz, Grande-Bretagne, 1974, 88 min, D, vostf, int -16 ans
Un couple de vacanciers s'installe près d’un manoir où deux jeunes femmes séduisent des hommes avant de les massacrer. Violence crue, gore et érotisme, Vampyres est un roughie typiquement européen (les roughies étant ces productions américaines où violence graphique rime avec violence sexuelle). À l’opposé du vampirisme romantique.
 
José Ramón Larraz, Grande-Bretagne - Danemark, 1970, 86 min, D, vostf, int -16 ans
Théo, apprenti photographe, s’installe avec sa « tante » Sarah dans la campagne londonienne, lorsqu’une connaissance commune — un jeune mannequin — disparaît. Un climat morbide de frustration sexuelle va s’installer. Le tourbillon Larraz va vous souffler.
 
 
 
 
 
La case regroupant les perles hors thématiques du festival, dont le traditionnel film pour adultes (moins de 18 ans s'abstenir).
 
 
JOE, C’EST AUSSI L’AMÉRIQUE / JOE
John G. Avildsen, États-Unis, 1970, 107 min, D, vostf, int -12 ans
Après que sa fille ait été hospitalisée suite à une overdose, Bill Compton, un col blanc aisé, tue accidentellement le petit ami — et dealer — de celle-ci. Juste après l’incident, il rencontre dans un bar Joe, un ouvrier clamant sa haine des hippies. Si Joe est aussi l’Amérique, il incarne surtout celle qui n’a pas digéré les bouleversements moraux et sociétaux majeurs des années 60.

 
LE TEMPLE DU LOTUS ROUGE / BURNING PARADISE
Ringo Lam, Hong Kong, 1994, 104 min, D, vostf, int -12 ans
L’incendie du Temple de Shaolin est l’une des légendes chinoises les plus souvent portées à l’écran par le cinéma martial local. Ringo Lam s’empare de l’histoire pour redéfinir la notion de héros, s’am des codes du genre et l’inf d’un vrai discours politique. En résulte une œuvre majeure — mais sous-estimée — du cinéma HK des 90s, à la fois revigorante et empreinte de la noirceur habituelle du cinéaste.
 
COMBAT SHOCK
Buddy Giovinazzo, États-Unis, 1984, 91 min, D, vostf, int -16 ans
Au sein du sous-genre des films de vétérans tourmentés de retour du Vietnam, Combat Shock fait figure de petit frère teigneux, agressif et sévèrement dérangé. Tourné pour quelques milliers de dollars dans le New York encore sauvage des années 80, le film ne fait pas de prisonniers, à l’instar de son protagoniste. Bienvenue dans une certaine idée du cauchemar américain.
 
Fred Halsted, États-Unis, 1972 ⎟ 1975, 55 min ⎟ 60 min, D, vostf, int -18 ans
En provenance de la collection muséale du MOMA, dans des versions restaurées et intégrales, voici les deux films phares de Fred Halsted. Expérimentaux, ambitieux, radicaux, et sexuellement très explicites, ces brûlots d’une charnalité absolue sont les diamants noirs du cinéma gay des 70s. Ça fait battre le cœur, tourner la tête, et même grincer des dents. Homophobes et âmes sensibles s’abstenir.

 
Nikos Papatakis, , 1976, 116 min, D, vostf, int -16 ans
Galai est actrice. Son mari est réalisateur. Elle incarne une combattante qui subit la torture durant la guerre d’Algérie. Bientôt, la fiction se confond avec la réalité. Film radical visuellement, phoniquement et idéologiquement, il est d’une profonde réflexion sur le terrorisme, la guerre et les rapports humains. Attention, quelques scènes très crues.
 
Stephen Sayadian, États-Unis, 1989, 80 min, D, vostf, int -16 ans
Spécialiste des déviances, le Dr. Caligari expérimente un traitement révolutionnaire sur ses deux patients les plus atteints : le cannibale Mr. Pratt et la nymphomane Mrs. Van Houten…
Transposant l’expressionnisme du film original sous les néons colorés et clinquants des 80s, Stephen Sayadian signe une comédie tordue et déjantée, que nous sommes heureux de vous proposer dans sa version restaurée.
 
LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE / THE LAST HOUSE ON THE LEFT
Wes Craven, États-Unis, 1972, 84 min, D, vostf, int -16 ans
Une “famille” de quatre voyous ultra-violents kidnappe et viole l’innocente Mari le jour de ses 17 ans. Lorsqu’ils demandent ensuite l’hospitalité pour la nuit à un couple vivant dans une demeure isolée, ils ne se doutent pas que c’est à la porte de la maison de la jeune fille qu’ils viennent de frapper… Wes Craven s'inspire de Bergman pour livrer le film qui a lancé le genre rape & revenge.

 
HOUSE / HAUSU
Nobuhiko Ōbayashi, Japon, 1977, 87 min, D, vostf, int -16 ans
Angel, une jeune lycéenne japonaise, et ses six amies se rendent dans la maison de campagne de sa grande-tante — une étrange demeure pleine de surprises. Véritable tour de force du cinéma pop des années 70, brassant tous les genres de l’horreur pure à la comédie musicale, House n’a certainement pas galvaudé sa réputation de film culte. Avec, en prime, la présence du chat le plus incroyable jamais vu sur grand écran.


L’INCONNU DE SHANDIGOR
Jean-Louis Roy, Suisse, 1967, 96 min, D
Plusieurs factions d'espions se disputent les plans de l'”Annulator”, l'invention du professeur Herbert Von Krantz destinée à neutraliser n'importe quelle bombe atomique… Un témoignage de ce moment particulier entre le milieu des années 60 et celui des années 70, où cultures populaire et d’avant-garde pouvaient cohabiter joyeusement au sein d'œuvres atypiques.
 
 
 
 
Après le génial Eega et avant le phénoménal RRR (Grand Prix HalluCo 2022 et récompensé de l'Oscar de la meilleure chanson il y a quelques jours), S.S. Rajamouli a tenu le monde dans sa main avec ce diptyque épique, à découvrir de toute urgence sur grand écran.
 
S.S. Rajamouli, Inde, 2015, 159 min, D, vostf
Un jeune homme à la force surhumaine et au sourire de braise gravit la montagne qui le sépare du secret de ses origines. C’est à partir du premier volet de ce récit épique à s’en décrocher la mâchoire que toute la planète cinéma se mit à rêver de S.S. Rajamouli, la nuit.
 
S.S. Rajamouli, Inde, 2017, 171 min, D, vostf
Après deux ans d'attente, S.S. Rajamouli vient résoudre son cliffhanger de malade et tous les conflits accumulés à la fin du précédent épisode. Le film ne se contente pas d’honorer les espoirs : il les explose aux quatre vents, et fait du diptyque un classique instantané.
 
 
 
 
 
 
Crazy Pictures, Suède, 2022, 115 min, D, vostf, première française
1996. Huit ans après la disparition de son père, Denise entre en avec ses anciens compagnons ufologues et vient briser leur routine faite de cafés et de conversations à la fraîche. Et si l’obsession de son père pour les OVNIs avait un fondement ? Le nouveau film du collectif suédois derrière le film The Unthinkable.
 
Jaume Balagueró, Espagne, 2022, 100 min, D, vostf, int -16 ans
Lucía vole ses mafieux d’employeurs et file se réfugier chez sa sœur, dans une barre d’immeuble cachant ses propres secrets. Le grand retour du réalisateur de REC dans un crescendo horrifique jouissif.
 
Shinzô Katayama, Japon - Corée du Sud, 2021, 123 min, D, vostf, int -16 ans
Santoshi, veuf éploré et endetté, disparaît dans la nature. Sa fille part à sa recherche, de révélations en révélations. Au-delà d’un script en béton armé et d’un casting impeccable, Missing frappe par sa capacité à jongler avec des émotions complexes.
 
John Swab, États-Unis, 2022, 92 min, D, vostf, int -16 ans
Une jeune paumée ret une bande de prostitué·es officiant autour d’une station-service, et les cadavres commencent à s’empiler. Le genre de film à traverser un champ de mines thématiques en entrechats, puis à boire de l’essence pour pisser sur votre feu de camp.
 
Soi Cheang, Hong Kong, 2021, 118 min, D, vostf, int -16 ans
Un tueur en série s’attaque à un certain type de jeunes femmes. Un jeune policier doit faire équipe avec un vétéran désabusé pour traquer le meurtrier dans les tréfonds d’un purgatoire urbain crasseux, envahi de détritus, cinglés par des pluies diluviennes. Un choc comparable à ceux provoqués par Seven ou The Chaser à leur époque.
 
Ti West, États-Unis, 2022, 102 min, D, vostf, int -16 ans, première française
Piégée dans la ferme isolée de sa famille, Pearl doit s'occuper de son père malade sous le regard autoritaire de sa mère dévote. Désireuse de mener une vie glamour comme dans les films, Pearl voit ses ambitions limitées... Ce qu'elle n'apprécie pas du tout ! La suite tant attendue du film X de Ti West.
 
 
 
 
 
L'occasion de découvrir en avant-première des oeuvres inédites venues des quatre coins du monde, qui confirment la vitalité et la diversité du cinéma de genre. 
 
NU
Olivier Labonté LeMoyne, Canada, 2022, 14 min, D, int -12 ans
 
Tanner D. Masseth, Etats-Unis, 2023, 15 min, D, int -12 ans
 
HI! HOW ARE YOU?
Gaïa Grandin Mendzylewski, , 2022, 5 min, D
 
O
Dominik Balkow, Allemagne, 2022, 14 min, D, int - 12 ans
 
Yoko Yuki, Japon, 2022, 7 min, D, vostf, int - 12 ans
 
Mac Nixon, Royaume-Uni, 2021, 17 min, D, vostf, int - 12 ans
 
Priit Tender, Estonie, 2022, 14 min, D, int - 12 ans
 
Andreas Nilsson, Royaume-Uni, 2022, 10 min, D, vostf, int - 12 ans
 
 


- Off -
 
 
 
Espace rencontre du Comœdia, du 4 avril au 3 mai, vernissage à l’issue de la séance d’ouverture.
Photographie, dessin, vidéo : au fil de cette exposition, Vincent vous plongera
dans sa recherche sur la perception visuelle.
 
 
Espace rencontre du Comœdia, samedi 8 avril à 18h15
Deux auteurs et deux maisons d'édition lyonnaises à l'honneur ! Yal Sadat sera présent pour présenter Joe, c’est aussi l’Amérique, et signera son ouvrage Vigilante : La justice sauvage à Hollywood, paru chez Façonnage Éditions et récompensé du Prix de la Critique 2022 pour le meilleur ouvrage français sur le cinéma. Sébastien Lecocq présentera Le Temple du lotus rouge et dédicacera Ringo Lam : L’Incendiaire, paru chez Aardvark Éditions.
 
 
 
 
 
 
Buddy Giovinazzo 
 
Réalisateur, auteur
> Présent pour La dernière maison sur la gauche et Combat Shock
 
 
 

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