En quête de ses racines, Sachiko rend visite à sa famille japonaise installée à Sumatra. Tout le monde ici essaie de se reconstruire après le tsunami qui a ravagé l’île il y a dix ans.

À son arrivée, Sachiko apprend qu'un homme mystérieux a été retrouvé sur la plage, vivant.

Le village est à la fois inquiet et fasciné par le comportement de cet étranger rejeté par les vagues. Sachiko, elle, semble le comprendre. 

…Normalement,  au cours d'une opération spéciale  intitulé  L'été Fukada, il était prévu que trois films du Japonais Kōji Fukada devaient  arriver sur nos écrans cet été 2021.

Mais on  a appris la semaine ée que le projet tombait à l'eau et que la sortie de son diptyque composé de Suis moi, je te fuis et Fuis-moi,je te suis, pourtant auréolé du  prestigiux label Cannes... 2020, était reportée en mai 2022, à cause des effets désastreux du sanitaire sur les entrées en salles et les incertitudes à venir.

Le troisième film de cette trilogie qui n'en est pas vraiment une, à savoir " le Soupir des vagues" reste prévu à l'affiche de ce mercredi 4 août .

Il faut dire qu'il aurait dû être à l’affiche des cinémas français autour de la commémoration des 10 ans de la catastrophe de Fukushima,  soit  le 11 mars 2021 et que le film a été réalisé en 2018 déjà, et qu'au départ son titre était  L'homme qui venait de la mer.

Le film  doit sans doute sa sortie  française grâce à la hype récente dont bénéficie Kōji Fukada depuis Harmonium et l'Infirmière qui ont connu un beau petit succès d'estime.

Avec Le Soupir des vagues, le cinéaste reprend pour la troisième fois, après Hospitalité (2010) et Harmonium (2016), le motif d'une intrusion – cette fois-ci dans une communauté insulaire.

Observant les conséquences du tsunami de 2004 en Indonésie, Kôji Fukada ne pouvait aisément éviter le parallèle avec le désastre qui avait ravagé son pays et eut envie d’écrire un film racontant non pas ce qui sépare les individus mais  plutôt ce qui les rapproche.

Le tout donne une fable aquatique flirtant vers le fantastique et drainant son lot de questionnements métaphysiques et philosophiques.

Comparé à d'autres oeuvres de Le long métrage est sans doute un peu trop contemplatif ; car dôté d'un rythme étrange, indolent mais  il n'en demeure pas moins assez envoutant et mystérieux, conservant sa ligne  fantasmagorique et ondulée comme une vague jusqu'au bout.

A conseiller cependant en priorité aux familiers d'un cinéma asiatique singulier et somme toute assez peu accessible.